Piquets
arrachés: à Jasseron
les chasseurs victimes d’incivilités
Jasseron
a été l’une
des premières communes du
département à être
équipée de ces piquets
anticollisions que les automobilistes
peuvent apercevoir sur deux tronçons
aux entrées de la commune
(sur la D936, côté
Bourg-en-Bresse et sur la D52 côté
Ceyzériat).
À la lueur des phares, ces
piquets réfléchissants
équipés de réflecteurs
éloignent le gros gibier
des axes de circulation et évitent
donc les collisions avec les véhicules.
Le financement
de leur mise en place provient du
Département.
«Ces piquets sont fournis
par la Fédération
de chasse, explique Jean-Michel
Pechoux, président de la
société communale
de chasse de Jasseron et nous sommes
tenus de les installer puis de les
gérer.
C’est la troisième
année que nous mettons en
place ce dispositif, il y a une
cinquantaine de piquets plantés
sur les bas-côtés.
Même si nous ne pouvons tenir
des statistiques précises,
nous constatons une diminution des
collisions.»
Des actes
«malveillants»
Il y a quelques jours les chasseurs
locaux ont pu voir que plusieurs
de ces piquets avaient été
arrachés et jetés
dans les champs.
«Les personnes malveillantes,
peut-être des opposants à
la chasse, qui commettent ces méfaits
ne s’imaginent pas que cela
nuit à la sécurité,
souligne le président.
Il en est de même pour les
miradors (une trentaine) installés
sur notre secteur de chasse et que
nous retrouvons régulièrement
renversés et endommagés.
Les chasseurs sont installés
dans ces miradors aussi pour une
question de sécurité.»
Un président qui rappelle
que les sangliers qui prolifèrent
chaque année occasionnent
des dégâts importants
dans les cultures.
«Les chasseurs sont là
pour protéger les cultures
poursuit le président.
Nous sommes en rapport avec les
agriculteurs qui nous signalent
les dégâts afin que
nous agissions.
35 sangliers ont été
abattus l’an passé
sur Jasseron.
La fédération paye
aux agriculteurs une partie des
dégâts mais depuis
quelques années ces frais
sont répercutés sur
notre société.
Dernièrement, nous avons
déboursé 1.600 euros
!»
Malgré ces difficultés
la société, forte
d’une quarantaine de membres,
organise chaque semaine trois battues
et dimanche aura lieu la dernière
de la saison.
Un rendez-vous auquel participeront
également les chasseurs de
Meillonnas et Ceyzériat.
Les
bénévoles de la société
communale de chasse de Jasseron
étaient présents dimanche
15 mars, au chalet des associations
installé sur le marché
alimentaire.
Après la préparation
effectuée à la maison
de la chasse et de la vie associative,
ce sont 240 kilos de civier et 200
kilos de boudin qui ont été
vendus durant la matinée.
Une opération réussie
pour le président Jean-Michel
Pechoux et son équipe.
« Le bénéfice
de cette vente va permettre de financer
une partie des dégâts
causés ces derniers mois
par les sangliers et l’achat
de nouveaux miradors afin d’améliorer
la sécurité confiait
le président ».
Le
maire de Jasseron, Sébastien
Gobert et Raphaël Piroud, adjoint,
étaient présents aux
côtés de la trentaine
de personnes qui assistait, masquée,
à l’assemblée
générale, de la société
de chasse ce vendredi soir.
Le
président Jean-Michel Péchoux
a fait état d’une bonne
saison passée tant au niveau
de l’activité de chasse
que pour les animations extérieures.
la chasse s’articule autour
du petit gibier en respectant les
quotas qui permettent le renouvellement
des espèces. Par exemple
pour le faisan, le prélèvement
est de 20 % par rapport aux animaux
lâchés et 7 % pour
les perdrix.
36 sangliers ont été
abattus sur la commune de Jasseron
donc un peu plus que d’habitude.
10 chevreuils ont été
chassés pour un nombre de
12 autorisés.
Le repas de la chasse qui a regroupé
140 convives et l’opération
vente de boudin-civier ont dégagé
un bon bénéfice.
Les fonds récupérés
lors de ces manifestations permettent
de financer la logistique nécessaire
au bon fonctionnement de l’association,
notamment ces dernières années
l’acquisition de miradors
qui améliorent la sécurité
et l’achat d’un abri
pour le rangement du matériel.
Les fonds récoltés
permettent également de participer
au financement des assurances pour
les soins des chiens lors d’accidents
avec le gibier surtout avec les
sangliers.
41 chasseurs adhèrent à
l’association. 5 nouveaux
adhérents ont été
enregistrés dont un jeune
qui est en train de passer son permis
de chasse. La société
lui offre son adhésion pour
la première année.
Yves Dell’Aquila entre au
bureau de l’association pour
accompagner les 8 membres dirigeants
en place.
La chasse ouvrira le dimanche 13
septembre. Auparavant, 170 faisans
et 80 perdrix seront lâchés.
Ce
samedi 19 septembre, à la
maison de la chasse, quelque 24
chasseurs se sont réunis
pour participer à une des
premières battues.
Orchestrée par le président
Jean-Michel Péchoux, la distribution
des postes est réalisée
avant la lecture et la diffusion
précise des consignes de
sécurité de chasse
et de crise sanitaire.
Habillés de tenues voyantes
et après la pose des panneaux
avertisseurs et de sécurité
autour de la zone de la battue,
les chasseurs peuvent rejoindre
leur poste.
Dans le "carré du gros
chêne", forêt où
se tient ce jour-là la zone
de chasse, 4 chevreuils et 2 sangliers
ont été aperçus
mais aucun animal n’a été
prélevé.
Les chasseurs regrettent le vandalisme
constaté sur les miradors
installés pour améliorer
la sécurité de la
chasse.
Les
battues ont lieu tous les samedis
et dimanches après-midi de
septembre. À partir de début
octobre, elles se dérouleront
en plus le jeudi après-midi.